Retrato de Reynaldo Hahn & Marcel Proust

Retrato de Reynaldo Hahn & Marcel Proust (2014) para piano a 4 manos
Intérpretes: Dúo Sans-Palacios (Juan Francisco Sans & Mariantonia Palacios)
Compositor: Héctor Cavallaro, basado en fragmentos de Portraits de peintres (Reynaldo Hahn, Marcel Proust, 1894).

Premiered at:

Occupy the pianos 2015 (St John’s Smith Square, London, UK. September 2015)
XIX Festival Latinoamericano de Música (Centro de Acción Social por la Música. Caracas, Vzla, mars 2016)

« Retrato de Reynaldo Hahn & Marcel Proust » (2014) para piano a cuatro manos

El compositor venezolano Reynaldo Hahn y el escritor francés Marcel Proust, se conocieron en 1894 en Francia, cultivando una relación amistosa, amorosa y profesionalmente colaborativa. Trabajaron juntos en la obra Portraits de peintres (1907) escribiendo música y poesía respectivamente; es de ésta colaboración de donde sale la materia prima para Retrato de Reynaldo Hahn & Marcel Proust. Materia que se transforma y genera nuevos materiales. Esta pieza es de alguna manera una ‘sucesión de retratos’.

« Retrato de Reynaldo Hahn & Marcel Proust » (2014) pour piano à quatre mains

Le compositeur franco-vénézuélien Reynaldo Hahn et l’écrivain français Marcel Proust firent connaissance en 1894, cultivant une relation amicale, amoureuse et de collaboration créative et professionnelle. Ensemble, ils écrivent l’œuvre Portraits de peintres (1907), travaillant musique et poésie respectivement ; c’est de cette collaboration qu’émerge la matière première pour Retrato de Reynaldo Hahn & Marcel Proust (en français, « Portrait de Reynaldo Hahn & Marcel Proust »). La matière première se transforme en générant de nouveaux matériaux. Ainsi, cette pièce est en quelque sorte une « succession de portraits ».

« La musique possède une vertu plus mystérieuse que celle d’émouvoir : c’est de pouvoir créer des images, de faire surgir, comme dans un miroir, des choses qui s’étaient effacées du souvenir, et ce qui est plus surprenant encore, de suggérer à l’imagination des choses qui lui étaient inconnues et que, pourtant, elle reconnaît [...] Ce sont là des fonctions naturelles à l’art littéraire, qui explique, qui commente, et aux arts plastiques qui reproduisent exactement les objets. »[1]

 

[1] HAHN, Reynaldo, Du chant, collection « pour la musique » de la nrf, dirigée par Roland Manuel, 5e réédition 1957, Paris, Gallimard, 1920, p.192.